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CÂBLAGE INTRA-BAIE : LES VERTUS DE LA RIGUEUR

En matière d’exploitation courante, le cumul de petits arrangements avec les bonnes pratiques débouche sur des situations globalement ingérables. Par exemple, en salle informatique, ce constat entropique se vérifie particulièrement au niveau du câblage interne aux baies. Tant le courant fort que le courant faible sont concernés par ce danger. En effet, la réalisation d’un câblage parfaitement ordonné ne relève pas seulement de considérations esthétiques. Étudions deux principaux risques induits par un câblage laxiste ou simplement approximatif.

Risque majeur n°1 – l’incendie

En premier lieu, signalons d’emblée que le syndrome spaghetti rencontré en arrière de baie -plus ou moins volumineux selon les appétits- nuit à l’efficacité du refroidissement. L’accumulation non canalisée de câbles y fait obstacle à l’expulsion de l’air chaud par les équipements informatiques. Ceci provoque une accumulation de charge thermique dans les baies, payée au prix fort. Un surcroît de puissance énergétique devient alors nécessaire pour atteindre la température de référence. D’autre part, le contexte thermodynamique devient particulièrement favorable à l’apparition de feux couvants : les câbles cuivre courant fort et courant faible ne sont pas exempts du phénomène de dissipation thermique ; eux-aussi dégagent de la chaleur. Rappelons que la simple apparition de fumée en salle constitue un danger de premier ordre pour l’IT, car la combustion de matériaux électroniques produit une fumée extrêmement corrosive.

Risque majeur n°2 – l’incident de production

Dans un contexte où l’erreur humaine représente un bon tiers des causes d’arrêt de production IT, il devient également très opportun de se demander dans quelle mesure l’environnement de travail ne joue pas un rôle facilitateur. Concernant la mauvaise qualité de pose d’un câblage intra-baie, les anecdotes relatant des impacts défavorables sont légion. Des câbles non ordonnés, non étiquetés, aux longueurs non ajustées, inutiles… nuisent à la lisibilité opérationnelle. Ils réduisent l’efficacité des gestes de proximité et génèrent des manipulations erronées ou accidentelles. Les pires configurations peuvent même devenir la source d’accidents de personnes. De surcroît, le moindre diagnostic impliquant la vérification d’une connexion physique devient laborieux.

Pour se former :

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