LE CHRONOGRAMME DU DEMENAGEMENT DE SALLE INFORMATIQUE
Lorsque les actions de préparation du déménagement de la salle informatique sont achevées (comme par exemple la constitution de la base de déménagement, la sélection des différents acteurs logistiques ou les compléments de conception des zones techniques de destination), la synthèse des actions de terrain à opérer pour réaliser concrètement le déménagement informatique sont consignées au sein d’un document rigoureusement organisé et très structurant : le Chronogramme de déménagement de la salle informatique.
Egalement appelé Microplanning du déménagement informatique, le Chronogramme constitue un document de pilotage opérationnel de terrain dont la granularité est extrêmement fine tout en adressant l’ensemble des domaines des spécialités concernées. Les activités de chaque groupe de compétences en charge du déménagement (entreprise responsable du transfert physique, garants de la sécurité des personnes, actifs et locaux, techniciens informatiques, électriciens d’astreinte, référents Métier attestant de la bonne remise en fonction des services transférés, administrateurs systèmes/réseau…) sont consignées au sein du chronogramme, qui indique pour chacune l’identification des responsables et vérificateurs, le temps imparti pour la réalisation, ainsi que le mode et les conditions de déclenchement de l’étape subséquente.
Un Chronogramme de déménagement est globalement conçu et présenté de façon chronologique : il s’agit en premier lieu d’identifier l’enchaînement des activités, leurs acteurs/vérificateurs, la durée prévisionnelle de réalisation et le résultat attendu permettant la continuation sereine de l’opération. Mais puisque son champ opérationnel s’exprime entre deux états stables tout en les incluant (une salle informatique de départ en état de fonctionnement ; une salle informatique cible pourvoyant les services attendus sans régression fonctionnelle), le chronogramme doit également respecter les règles d’interdépendance et d’inter-cohérence entre les différentes couches et les multiples composants du SI, lors des phases d’extinction et de reconstruction des systèmes. Concernant cette dernière, le plan de route imposera par exemple toutes les recettes techniques d’usage pour chaque périmètre (réseau, filtrage, intercommunications, virtualisation, stockage, sauvegarde…), mais aussi les validations fonctionnelles impliquant les représentants des différents Métiers, application par application. Cette complexité opérationnelle engendre un risque de dérive des délais prévisionnels de réalisation qu’il convient de mesurer, d’anticiper et de contrôler grâce au test grandeur nature que représente le déménagement à blanc.
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